35 - 82,4 millions de personnes étaient déracinées à travers le monde à la fin 2020
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Les causes en sont la persécution, les conflits, les violences, les violations des droits humains ou des événements troublant gravement l'ordre public. Au cours de la dernière décennie (2010-2019), les événements météorologiques ont causé 23 millions de déplacements supplémentaires par an.
3Causes
Les épisodes de catastrophes découlant du changement climatique sont déjà à l'origine du déplacement de millions de personnes chaque année. De lents changements dans l’environnement, tels que l’acidification des océans, la désertification et l’érosion des côtes, ont également un impact direct sur les moyens de subsistance des populations et sur leur capacité à survivre dans leur lieu d’origine. Le GIEC prévoit que les changements induits par la crise climatique risquent d’influencer les schémas migratoires.
Les conflits armés sont généralement considérés comme la principale cause de migration forcée.
Les crises peuvent avoir ou non un impact sur les flux nets migratoires. Ce qui est certain, c'est que les immigrés d'un pays en crise sont les premiers en difficulté, car ce sont eux qui occupent les emplois précaires, peu qualifiés, ou à temps partiel et qu'on outre ils ont du mal à retrouver du travail en raison de la discrimination à l'embauche. Par ailleurs, les pays en crise peuvent avoir tendance à vouloir réduire les voies d'immigration légale, ce qui a des effets sur l'immigration clandestine et retarde l'intégration des migrants.
2Conséquences
Les migrants occupent une part significative des emplois informels, en raison des discriminations dont ils font l'objet qui sont une barrière à une activité dans le secteur formel. Ils contribuent ainsi à occuper des emplois dont personne d'autre ne veut, au profit du fonctionnement de l'économie locale.
Selon l'OMS, Les migrants et les réfugiés peuvent tomber malades en situation de transit ou lorsqu’ils séjournent dans les pays d’accueil en raison des mauvaises conditions de vie ou des changements de leur mode de vie. Les camps avec des abris ou un assainissement de fortune, ou des changements de mode vie, avec pas assez de nourriture et d’eau et un stress accru sont des facteurs de risque supplémentaires. On signale aussi couramment la dépression et l’anxiété, liées à des procédures prolongées de demande d’asile et de mauvaises conditions socioéconomiques, comme le chômage et l’isolement.