31 - Épisodes climatiques extrêmes
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Les épisodes climatiques extrêmes comprennent les canicules, les vagues de froid, les feux de forêt, la sécheresse, les inondations, les submersions marines, les tempêtes tropicales et cyclones, l’érosion côtière. Ils sont augmentés par les émissions de CO2.
2Causes
Les émissions de gaz à effet de serre territoriales restent aujourd’hui principalement liées au niveau de richesse et de développement des pays : un habitant des États-Unis atteignent émet entre 10 et 20 fois plus de CO2-eq qu'un habitant du Sénégal ou du Burkina Fasso. Si les émissions dues à la production de biens sont réattribuées aux pays où les biens sont consommés, l’écart entre pays développés et en développement se creuse davantage par rapport à l’écart en émissions. Les pays industrialisés sont également responsables de 55 % des émissions historiques depuis 1850. A l'intérieur des pays aussi, le principal déterminant des émissions d'un individu est son niveau de richesse. D'un point de vue global, la responsabilité du changement climatique incombe au mode de vie des plus riches, et non à l'ensemble de la population.
Pour réduire l'intensité du changement climatique, il est nécessaire d'investir pour décarboner l'appareil productif. Les entreprises qui ne provisionnement pas leurs bénéfices à cette fin, mais au lieu de cela les distribuent aux actionnaires sous forme de dividendes, retardent cette transition et contribuent de fait à aggraver le changement climatique.
2Conséquences
L’évolution du régime des précipitations, la hausse des températures et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes contribuent à aggraver l’insécurité alimentaire, particulièrement en Afrique, selon les conclusions de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Les épisodes de catastrophes découlant du changement climatique sont déjà à l'origine du déplacement de millions de personnes chaque année. De lents changements dans l’environnement, tels que l’acidification des océans, la désertification et l’érosion des côtes, ont également un impact direct sur les moyens de subsistance des populations et sur leur capacité à survivre dans leur lieu d’origine. Le GIEC prévoit que les changements induits par la crise climatique risquent d’influencer les schémas migratoires.