17 - Service de la dette
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En 2020, six pays (dont le Ghana, la Zambie et la Sierra Léone) dépensaient déjà plus pour le service de la dette (le paiement des intérêts aux créanciers) qu’ils ne dépensent dans les services de santé et d’éducation combinés. Les intérêts de la dette dépendent de la politique monétaire. En période d'inflation, ils sont susceptibles d'être encore plus élevés du fait du relèvement des taux.
5Causes
Les paradis fiscaux privent les États de recettes fiscales. Cela crée un déficit budgétaire qui est financé par de la dette publique.
Les ajustements structurels sont demandés à l'occasion de prêts du FMI ou de la banque mondiale. Ces prêts impliquent le paiement d'intérêts sur les titres de dette, appelés charge de la dette.
La baisse de l'impôt sur les patrimoines les plus élevés constitue une perte de recettes pour les États, et contribue au déficit budgétaire, lui-même financé par de la dette.
Les crises économiques peuvent priver les États de recettes fiscales en raison de la contraction de l'activité, et nécessiter un supplément de dépenses pour soutenir les entreprises, et ainsi impliquer un endettement parfois important. Pour les pays déjà endettés, une politique monétaire déflationniste, avec des taux d'intérêts élevés, entraîne une aggravation du service de la dette, le montant des intérêts à verser étant proportionnel aux taux.
La baisse de l'impôt sur les entreprises constitue une perte de recettes pour les États, et contribue au déficit budgétaire, lui-même financé par de la dette.