20 - Les médias d’opinion dépendent des intérêts industriels et financiers

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La concentration des médias entre les mains de quelques milliardaires nuit à la pluralité des opinions. Ces milliardaires utilisent leurs médias pour promouvoir leurs intérêts industriels ou politiques, ce qui limite le débat public et favorise les points de vue favorables aux affaires, au détriment de celles susceptibles de réduire les inégalités.

1
Cause

Les médias d’opinion dépendent des intérêts industriels et financiers

Les personnes les plus riches [en patrimoine] détiennent près de la moitié des richesses de la planète, il est logique qu'ils détiennent une part importante des médias également.


3
Conséquences

Les médias d’opinion dépendent des intérêts industriels et financiers

Les médias détenus par les groupes industriels sont amenés à promouvoir l'idée d'une fiscalité supposément "confiscatoire" à l'égard des plus riches, notamment en mettant en avant les prélèvements obligatoires et en les comparant à des pays qui n'offrent pas le même niveau de prestations sociales et de services publics. Ils peuvent aussi promouvoir des théories non démontrées comme celle du ruissèlement, selon laquelle l'Etat devrait permettre l'enrichissement des personnes les plus riches en abaissant leurs impôts, afin qu'elles réinjectent cette richesse dans l'économie pour créer de l'activité.


Les médias d’opinion dépendent des intérêts industriels et financiers

La diversité et l'indépendance des médias est l'un des critères qui permettent de définir l'indice de démocratie. Lorsqu'une grande partie de l'audience est exposée aux seules idées promues par des intérêts financiers et industriels, l'espace de débat démocratique se réduit.


Les médias d’opinion dépendent des intérêts industriels et financiers

Les médias détenus par les groupes industriels et financiers promeuvent dans l'opinion l'idée que réduire les charges pesant sur les entreprises (dont les charges fiscales) est favorable au développement économique, en occultant les impacts écologiques et sociaux.